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Arlette Robert

 
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 Septembre 2007    

Voyage au Sénégal en Juin 2007

  

 

Jeudi 7 Juin, 6ème jour

 

Ce jour est un jour d’anniversaire mémorable entre tous. C’est celui de notre mariage en 1969. Comme le temps passe ! Déjà 38 ans et dire que c’était hier.

 

Ô temps suspend ton vol,
Et vous heures propices suspendez votre cour.
Laissez nous savourer les trop brefs délices des meilleurs de nos jours…

 

Pour marquer l’événement nous allons voir le plus grand baobab du Sénégal.

Vous savez ils en ont plein au Sénégal, des baobabs ! Des plus grands, des plus gros et des plus sacrés. Sacrés farceurs va ! Même l’intérieur se visite, le tronc est creux et souvent un passage ou un trou formé dans le tronc permet de rentrer à l’intérieur. Il y fait très sombre, on peu y tenir assez nombreux, et quand les yeux s’habituent on peu même voir des chauves souris au plafond, enfin disons dans les hauteurs. Sans compter que de temps en temps elles font pipi.

  

 

 

 

Après cet exploit visite de Joal, la ville ou est né le président Léopold Sédar Senghor, qui est aussi célèbre pour son ile aux coquillages.

Autrefois c’était la décharge municipale de Joal, puis vu le tas qui dépassait le niveau des marées et la grande quantité de coquillages qui y avaient étés jetés et qui recouvraient le tout de manière salubre, les gens s’y sont installés, principalement des catholiques éleveurs de porcs. On l’appela donc l’île aux cochons. Mais le terme n’étant pas très touristique elle est devenue l’île aux coquillages, et de coquillages elle en est recouverte sur plusieurs mètres. Catholiques, musulmans et animistes y vivent en paix.

 

 

A propos, qui se rappel que le village où est né Senghor est en réalité Djilor ? J’vous embête hein ? Pas vrai…

 

 

 

Le cimetière situé sur une autre petite île un peu plus loin est commun aux trois religions. Quel bel exemple de tolérance pacifique. Vive le Sénégal. Les réserves agricoles sont situées dans des greniers construits sur pilotis. Les Sérères ont pris l’habitude d’éloigner leurs stocks de graines du village pour qu’ils ne soient pas détruits en cas d’incendie. (Mais pas à l’abri des pilleurs qui semble t-il n’existent pas ! tous les villages Sérère ont leur grenier à l’écart du village, ils redoutent plus le feu que le vol, pays heureux.)

 

A marée basse ces îles se relient à pied.

 

 

 

 

 

 

A midi des petites crevettes grillées aux fines herbes en entrée, excellentes, puis le traditionnel poisson au riz. Heu le poisson, c’est bon…

Nous avons eu également l’honneur de croiser une gloire locale, un champion de lutte sénégalaise, le sport national. Il paradait sur un scooter tout neuf et luxueux, entouré de ses admirateurs.

 

 


Parenthèse sur la lutte sénégalaise.


Sport national dont Mohamed Ndaw (Ndao en français) alias Tyson, (Le pseudo d’un des plus célèbres boxeurs américains  Mike Tyson, ex-champion du monde de la catégorie poids lourd) a été la star par excellence entre 1995 à 2002. Un colosse de 1m98 et plus 130 kg de muscle qui figure parmi des lutteurs qui ont insufflé un nouveau courant dans la lutte sénégalaise avec l’écurie Bull Falé (terme wolof voulant dire Témérité, Rébellion) de Pikine. C’est une manière d’être, de s’habiller, une affirmation de soi. Le Tyson sénégalais écoute de la musique rap, roule dans de gros véhicule 4/4 et porte. Il est très religieux (confrérie musulmane Tidjane) et incarne à la fois le rêve américain. Le succès grâce au sport, la réussite sociale et la notoriété nationale. Tyson est un exemple pour beaucoup de jeunes sénégalais qui s’identifient à lui. Il symbolise la tradition et le modernisme dans lequel nous vivons.
Les cachets des lutteurs atteindraient des millions de Fcfa , les télévisions, les sponsors et les promoteurs sont prêts à payer des cachets de 30 à 50 millions de Fcfa pour les grands lutteurs dans la catégorie des poids lourds. Certains disent que les sommes versées sont bien au-dessus de celles annoncées par les promoteurs pour des raisons fiscales.

Sport ou business ? C’est le mariage des deux, les sportifs ont des préparateurs physiques attitrés, chaque lutteur a un manager et un avocat. La carrière des lutteurs professionnels est assez brève. Ils essaient de ramasser le maximum de gain tant qu’ils le peuvent.
S’il y a une histoire de business, le phénomène du dopage doit être une réalité ?
En principe le problème du dopage n’est pas censé exister, mais lorsque l’on remarque, en peu de temps, les changements morphologiques de certains lutteurs, conjugué aux manques de contrôle le dopage n’est pas à exclure.

 

D’après une interwiew d’Abdou Wahid Kane, sociologue du sport et enseignant à l’Institut national supérieur de l’éducation physique et du sport de Dakar, par afrik.com

 

 

Après midi ballade puis arrivée à Sally où se trouve le centre de vacance où nous allons. La journée n’a pas été rose, un double whisky s’impose.

 

Le guide rentre chez lui voir sa femme. Une fois par semaine ce n’est pas de trop ! Le chauffeur aussi à disparu comme à son habitude. Pour la soirée une troupe d’animateurs s’active devant un public rare et amorphe. La saison commence à peine et nous arrivons d’un circuit malgré tout fatiguant.


Ils nous proposent le jeu des menteurs, La première prétend avoir été élue miss Algérie il y a 4 ans. Le deuxième aurait été « titilleur de tétons » au moulin rouge (avec une plume trempée dans du champagne avant la présentation) et le troisième dit avoir chanté avec France Gall.


Celui qui ment est évidement celui qui dit tâter les tétons à tâtons voyons donc !

 

 

Suite au prochain numéro..     

 

 



 

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