Pour le dernier voyage, une dernière fois je voudrais partager,
ce que j'ai le plus aimé après les miens, la musique.
Avant la mort il y a la vie. Chantons la vie
La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.
(La version originale d'André Malraux est : une vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie.
Je préfère la version qui généralise le concept de vie, le fait de vivre.)
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Toccata et fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach
Interprétation de Vanessa Mae au Violon accompagnée par les grandes orgues et tout un orchestre et pas des moindre : le philarmonique de Berlin. Et puis Jean Sébastien Bach n'a t'on pas dit que c'est Dieu qui parle aux hommes ?
Pardon aux puristes, Vanessa n’est pas à l’orgue mais au violon, je suis sûr qu’elle aurait séduit Jean Sébastien malgré peut-être un grand boum de l’orchestre au moment de passer à la fugue. J’ai la version aux grandes orgues de la cathédrale de Lyon interprétée par Edouard Commette (Disque qui m’avait été offert par ma mère, évidement, ma mère à qui je dois tout, y compris ma culture musicale. Là le silence s’impose. La voci.
La vie comme les saisons connait plusieurs étapes. Avec la naissance arrive le printemps de la vie puis la jeunesse atteint son apogée avec le temps des cerises et les émois des premières amours.
Le temps des cerises
Nana Mouskouri, une voix limpide et gracieuse. Qui n’a pas gardé du temps des cerises une plaie ouverte ?
Je vous fais grâce de l'été et de la force de l’âge, ma santé n’en a pas voulu ainsi.
La retraite sonne avec l'automne et la vieillesse s'installe avec l’hiver. Bienheureux celui qui aura connu les quatre saisons de la vie. Chacune à son charme, ses rires et hélas ses larmes.
Vivaldi : les quatre saisons : l'hiver
Anne-Sophie Mutter au Violon et Herbert Von Karajan à la baguette dirigeant l'orchestre de Berlin qu’il avait mené aux plus hauts sommets. Mais est-ce vraiment l’hiver que Décrit le moine roux (Vous connaissez mon amour pour les rousses et mon amitié pour les roux) Antonio Vivaldi écoutez cette vie violente, ces émotions fulgurante, il est déchainé, il ne s’incline pas face aux éléments mais les affronte.
Et puis c'est la fin, le repos. Ce n'est pas triste juste solennel écoutons Mozart le célébrer avec une force et une puissance étonnante pour un tel événement, étonnante et après tout réconfortante, la vie continue, à vous d'écrire les chapitres suivants
Je ne sais pas si Dieu existe, autant j’admire Jésus autant je méprise les chefs religieux, toutes religions confondues ils raisonnent en puissances temporelles alors que Jésus expliquait « Mon royaume n’est pas de ce monde » Ils condamnent des actions qui ne font de mal à personne à partir de principes vieux de 4000 ans au moment ou l’humanité émergeait à peine de la barbarie et égorgeait son premier né à des divinités d’une religion obscure alors que Jésus à dit « Je ne suis pas venu pour vous juger mais pour vous sauver »
Bref si la cérémonie pouvait avoir lieu dans une salle des fêtes et non dans une église cela ne me gênerait pas, bien au contraire. Dieu s’il existe sait reconnaitre les siens et juger les cœurs et non les apparence
Le requiem de Mozart
I. Introitus.
1 Requiem
Requiem aeternam dona eis,Domine: et lux perpetuat luceat eis. Te decet hymnus Deus in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem: Exaudi orationem meam,ad te omnis caro veniet. Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luccat eis.
Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et faites luire pour eux la lumière sans déclin. Dieu, c'est en Sion qu'on chante dignement vos louanges à Jérusalem on vient vous offrir des sacrifices. Écoutez ma prière, Vous, vers qui iront tous les mortels. Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et fautes luire pour eux la lumière sans déclin.
3 Dies irae
Choeur de l'Orchestre de Paris Orchestre Prométhée Pierre-Michel Durand à la Cathédrale de Chartres 2006
Dies irae Jour de colère
Dies irae, dies illa
Solvet saeclum in favilla:
Teste David cum Sibylla.
Quantus tremor est futurus,
Quando judex est venturus
Cuncta stricte discussurus!
Jour de colère que ce jour-là,
où le monde sera réduit en cendres,
selon les oracles de David et de la Sibylle.
Quelle terreur nous saisira,
lorsque la créature ressuscitera
examiner rigoureusement!
5 Rex tremendae
Rex tremendae Roi redoutable
Rex tremendae majestatis
Qui salvandos salvas gratis,
Salva me, fons pietatis
O Roi, dont la majesté est redoutable,
vous qui sauvez par grâce, sauvez-moi,
ô source de miséricorde.
7 Confutatis
Orchestre Prométhée Pierre-Michel Durand Cathédrale de Chartres 2006
Confutatis Confession
Confutatis maledictis,
Flammis acribus addictis:
Voca me cum benedictis.
Oro supplex et acclinis,
Cor contritum quasi cinis:
Gere curam mei finis.
Et après avoir réprouvé les maudits
et leur avoir assigné le feu cruel.
appelez-moi parmi les élus.
Suppliant et prosterné, je vous prie,
le cœur brisé et comme réduit en cendres
prenez soin de mon heure dernière.
On a dit "Bach c'est Dieu qui parle aux hommes."
On a dit aussi "Mozart c'est l'homme qui parle à Dieu"
Dire que moi aussi à l'égal du grand Mozart, n'est-ce pas prodigieux? je vais parler à Dieu ! ça y est, c'est déjà fait si vous écoutez cette musique dans une église.
A propos de la vie, c'était bien à dit Jean d'Ormesson et comme il a raison, la vie est une fête en larmes et s'il y a des larmes il y a aussi la fête.
A propos de fête c'est le moment, réjouissez-vous, la vie est belle et le spectacle continue
Et ce n'est peut-être pas fini, rendez vous quelque part où nous serons heureux, qui sait ?
Chantez, dansez, la vie est belle, rien ne vaut la vie
Post scriptun : Soyez heureux ! (Dernière phrase du testament de Beethoven, à ses frères)
Tenez pour terminer tout ça dans la joie quoi de mieux que l’hymne à la joie du grand Beethoven. J’aurais réussi ainsi à regrouper mes compositeurs favoris : Bach, Vivaldi, Mozart et Beethoven. Et les autres direz-vous ? Il y en a beaucoup et je vais en oublier. Disons en vrac Gershwin, Wagner (en pénitence entre Gershwin et Mendelssohn qui n'était pas le fils de Mendel malgré les bruits qui ont courru), Mendelssohn et son concerto immortel, Sibelius... Ah ! Frans Schubert, sa symphonie inachevée si mélancolique et si achevée qu’il n’avait probablement rien à y ajouter. Et l’ave Maria, et sa sérénade ou encore « Der Lindenbaum » (le tilleul extrait du voyage d’hiver. Dans le folklore allemand, le tilleul est l’arbre des amoureux) et pour tous les autres qu'ils pardonnent mes insuffisances culturelles, je les aime tous, même Salieri ;-)
Ode à la joie
Ode à la joie avec Karajan dirigeant "son" orchestre
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