S'identifier      S'inscrire    visiteurs jour : 14     Total clics   :   1125116

Arlette Robert

 
Clics 1620

Le 9 Juillet 2007

 

Voyage au Sénégal en Juin 2007

 

 

Deuxième jour


Dimanche matin, en avant pour un petit déjeuner continental avec au choix café, thé, lait, jus de fruit, chocolat, céréales, croissants petits pains beurre confiture et pour nos amis Anglo-Saxons les œufs le bacon les charcuteries et le poisson.

Finalement pour le circuit  nous sommes six, deux couples très sympathiques et nous. Le circuit sera d’autant plus agréable que tout le monde s’entend bien et qu’Ouzin peut consacrer plus de temps à chacun de nous. La vie est belle.

 

Salamalekum Dakar !


 

Nous allons d’abord au marché Kermel là ou les riches du quartier du plateau vont acheter fruits, légumes, viande, poisson, fleurs etc. Un peu surprenant et populaire pour un marché pour riche. Les produits sont en quantité et variés.

 

Dire que mamie Léone venait y faire ses courses deux ou trois fois par semaine !

 

 

 

 

 

 

Ensuite en route pour le palais Présidentiel que nous apercevons derrière de bonnes grilles gardées par  un soldat dans un magnifique uniforme. Il se laisse volontiers photographier avec les belles touristes à ses côtés. De là en avant à la Cathédrale c’est une grande avenue qui nous y mène, elle est située dans l’axe du palais présidentiel.

 

 

La Cathédrale où Arlette fit sa première communion, ce n’est pas rien les souvenirs de l’enfance qui vous reviennent d’un coup. La coupole est remarquable et tous les prophètes y sont représentés a l’exception de Mahomet évidement, mais notre guide, musulman insiste sur le fait que tous les prophètes de l’ancien testament sont communs aux trois religions (Et sans compter Dieu !!! Les trois religions ont le même Dieu, celui qui dans ses dix commandements leur a dit "Tu ne turas point" prout répondirent les religieux... )

 

A côté de la cathédrale se trouve une école célèbre entre toutes : l’école sainte Jeanne d’Arc où une demoiselle Darsonval fit toutes ses études avant de rentrer en France à 16 ans.

 

 

 

 

 

 

 

La visite de la ville continue, voici la médina le quartier Arabo-musulman plus pauvre que le plateau évidement, et pourtant c’est là que les blancs se réfugièrent au moment de la peste qui les frappa sur le plateau, et ils furent accueillis sans problème. Terranga, on vous l’a dit, terre d’accueil et d’hospitalité sans limite Il faut noter que les musulmans représentent environ 90% de la population du Sénégal, qu’ils se comportent en gens parfaitement civilisés et accueillant et que le pays est laïque. Quelle leçon de sagesse et de tolérance.

Visite de la grande mosquée de Dakar, ou plus exactement vue de l’extérieur.

 

Traversée du reste de Dakar et en route pour le lac salé dit lac rose. Sa couleur rose est due à des micro-organismes qui vivent à sa surface. Elle est plus ou moins prononcée en fonction du vent. On peut s’y baigner et j’aurais aimé le faire vu que sa teneur en sel très élevée fait que l’on flotte littéralement sans pouvoir s’enfoncer de beaucoup. Peut-être l’occasion de marcher sur les eaux qui sait ? Mais il faut bien se rincer après et tout ça prend du temps.


La banlieue de Dakar est pauvre, nous prenons des petites routes défoncées le long desquelles se promènent les chèvres et les moutons des habitants. Pas de cochon, religion oblige.

 

Depuis le marché Kermel nous sommes assaillis par des vendeurs de babioles, bracelets, colliers petits objets en bois sculpté, fruits, cacahuètes etc. C’est un harcèlement continuel, même quand le bus roule ils nous interpellent, et à l’arrêt dans la circulation ils frappent aux vitres. C’est affolant leur façon d’insister.

 

Arrivée au lac rose, voici l’endroit traditionnel ou arrive le rallye Paris-Dakar. De grands espaces libres et plats permettent de garer de nombreux véhicules.

 

Le lac est gris ! Quelles pirogues attendent amarrées au rivage. Sur la berge se trouve des monticules de sel récolté et vendu par de pauvre gens venus de partout et qui gagnent ainsi quelques sous malgré les nouveaux règlements, mais comment appliquer ces règlements à des gens qui n’ont rien !

 

Il n’y avait personne en cette fin de matinée au bord du lac, et voici que des vendeuses avec leurs trésors sur la tête sortent de partout et nous proposent leurs colliers, bracelets, bois sculpté et même des tableaux peints avec du sel coloré.

 


Petite parenthèse culturelle (Pour les téléspectateurs d’Arte !)

Il y a une vingtaine d’ethnies au Sénégal,

Conscients de leur métissage identitaire, les Sénégalais n'en restent pas moins attachés à leurs origines. Les noms de familles, les coutumes et les attitudes de chaque tribu tiennent souvent lieu de plaisanteries : ainsi " un Sérère ne manquera pas de rappeler en riant à un Toucouleur qu'en d'autres temps il aurait été son esclave ", tandis qu'un Seck se moque de la voracité d’un Guèye devant un plat de riz. Ils savent cultiver l'autodérision et se servent de l'humour comme d'un moyen de reconnaissance. Leurs paroles prennent souvent la forme d'un sourire.
 
Les Wolof issus du royaume Dyolof fondé au XVIème siècle, ils se dispersèrent vers le XVIème siècle. Représentant aujourd'hui 43% de la population sénégalaise et sont en majeure partie islamisés. Leur langue d'origine nigéro-congolaise est devenue un moyen d'expression à part entière. Leur peuple est régi par un système de caste toujours vivace de nos jours : ainsi, en dépit du changement de mentalités, un mariage entre deux castés d'origine différente peut encore provoquer une levée de boucliers.
Il faut distinguer actuellement, les Wolofs vivant dans des zones urbanisées des Wolofs agriculteurs vivant de cultures traditionnelles (arachide, manioc…) et un peu de la pêche.
(Le « triangle de l'arachide » est formé par les villes de Diourbel, de Kaolack et de Linguère.)

Les Lébou (sous groupe des Wolof) habitent la région du Cap-Vert.Ils ont proclamé leur indépendance en 1831, et sont par conséquent la seule ethnie a s'être organisée en gouvernement. Ils pratiquent  principalement l'agriculture et la pêche

 

Les Sérère
Seconde ethnie après les Wolof, les Sérère vivent de la culture du mil et de l'arachide ainsi que de la pêche. Leur mode de vie reste très marqué par l'animisme, cependant, la majorité d'entre eux ont adopté la religion chrétienne. Ils se concentrent principalement dans la région du Sine et du Saloum et sur la Petite-Côte. Le président Senghor est un descendant de cette tribu.


Les Peul, bergers nomades, les Peul se sont répandus à travers toute l'Afrique de l'Ouest et portent plusieurs noms : Foula, Foulani, Foulbé ou Poulo… Leurs origines restent mystérieuses. Certaines hypothèses avancent qu'ils viendraient d'Afrique de l'Est, de Nubie, d'Ethiopie, voire de plus loin encore…


Les Toucouleur également bergers sont cependant de plus en plus nombreux à délaisser les conditions de vie rudes du Sahel pour s'établir en ville. Premiers convertis à l'Islam, ils ont conservé pour la plupart cette religion.

 

Etc...

 

République du Sénégal,  Capitale : Dakar, Superficie : 196 722 km2
Climat : tropical. De novembre à juin : saison sèche. De juillet à octobre : saison des pluies
 
Population : 10,5 millions d'habitants dont 58 % ont moins de 20 ans et 41 % vivent en ville.
 
Monnaie : Franc CFA (Communauté financière africaine), 1 euro = 656 Franc CFA
Langue officielle : Français, mais le Wolof est aussi très répandu

 

Source de cet instant récréatif : senegaltraditions.free.fr


 

A bien y regarder le lac salé a bien des reflets roses. Toutes ces émotions nous ont creusé l’appétit et par chance un restaurant se trouve tout près. Y’a pas a dire mais l’organisation des voyages organisés c’est pas du pipo !

Repas au lac Salé et rose.
Pendant l’apéro de rigueur, un veille homme s’installe près de nous et fredonne une mélopée en s’accompagnant d’un instrument de musique genre de guitare construit autour d’une calebasse comme caisse de résonnance. Un son aigrelet et attachant s’en échappe. Il nous enchante discrètement pendant tout le repas. A la fin une petite pièce est de rigueur.

Poulet Yassa au menu, délicieux avec sa sauce relevée pour faire « golo golo » après. On termine avec les trois thés à la menthe traditionnels. La cérémonie du thé ataya constitue un signe d’hospitali-thé. Le premier thé est amer comme la mort,  le deuxième doux comme la vie et le troisième sucré comme l’amour. Et ce n’est pas désagréable du tout.

 


Après le repas et une petite sieste, quelques marchands viennent nous proposer d’aller voir leurs étals remplis de colliers et de statuettes. Ils vous mettent un objet dans la main et annoncent faire un grand effort pour toi au prix rabaissé à trois fois rien et qui se révèle après négociation pouvoir être divisé par quatre ou cinq. Curieux commerce.

 

Puis on reprend la route, enfin une route c’est beaucoup dire, plutôt une piste à moitié défoncée. Pendant près d’une heure nous sommes secoués a qui mieux mieux et au moment ou le découragement se fait sentir voilà la route nationale de Dakar à Saint Louis du Sénégal, superbement goudronnée. Nous quittons enfin les chemins de traverse. La vitesse moyenne change, la route défile et par endroit on croirait un autoroute sauf que chèvres et moutons en liberté se promènent le long du bas côté et qu’a l’occasion ils peuvent traverser sans prévenir. C’est rare, les conducteurs se méfient, mais tout de même de temps à autre arrive un accident inéluctable. L’animal est en général tué sur le coup et laissé sur le bord de la route pour la joie et le festin des vautours.

 

Plus loin nous faisons connaissance avec les baobabs ces géants mystérieux aux branches rabougries en forme de racine et aux troncs formidables aux tailles de géants. Nous faisons une pose auprès du plus gros du coin et faire une série de photos. Ils sont creux et jusqu'à une époque récente des tribus y mettaient leurs morts en faisant des arbres sacrés.

 

Un peu plus loin notre guide, Ouzin nous fait faire une pose et sort de son sac quatre mangues qu’il avait acheté au paravent. Elles sont délicieuses et chacun se régal en se penchant pour éviter le jus.

 

Arrivée à Saint Louis que nous atteignons en traversant le pont Faidherbe qui enjambe courageusement le fleuve Sénégal.

Notre étape est l’hôtel de la poste, juste à gauche après avoir traversé le pont. C’est probablement l’hôtel le plus chic de Saint Louis, et le décor est remarquable. La poste à St Louis du Sénégal c’est toute l’aventure de l’aéropostale de Mermoz, Guillaumet, Saint-Exupéry et les autres. Le transport du courrier depuis Toulouse vers le Maroc puis jusqu'à Saint Louis et enfin l’atlantique victorieusement franchi par Mermoz en 1930 vers toute l’Amérique du Sud jusqu'à Buenos Aires de l’autre côté de la cordillère des Andes.

 

Petite ballade dans les rues de Saint Louis avant le repas, quelques jeunes noirs discutent entre eux et l’un d’eux m »interpelle pour dire tout le mal qu’il pense de Nicolas Sarkozy. Vous me connaissez, j’essaie de lui expliquer qu’il a tord et que Sarko aidera probablement les pays Africains de façon plus efficace non pas en laissant fuir leur population mais en les aidants à se développer pour de bon. On discute, on sympathise et voila qu’il m’entraine vers un étalage de masques et de statuette. Je ne connaissais pas encore l’efficacité redoutable des rabatteurs. Bref je ne puis éviter d’acheter quelque chose à mon ami. Il m’assure qu’il me fait un prix très bas parce que je ne fais pas parti de ces andouilles du club Med ! Tien donc, le club Med aurait-il mauvaise presse chez les autochtones ? Bref je lâche un peu de leste il faut bien que tout le monde vive après tout.

 

 

 

 

 

Le soir repas dans un restaurant le long du fleuve. Poisson au riz au menu, le plat national sénégalais.

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jardin intérieur de l'Hotel de la Poste

Un petit Paradis ou fut tourné un film "d'enfer" : Coup de torchon avec Phillipe Noiret, Guy Marchan et plein d'autres.

 

Suite ...      

.

     

 



 

Total des visiteurs  :    575895   dont aujourd'hui :   14    En ligne actuellement :  1      Total des clics   1125116