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Arlette Robert

 
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Radioactivité, taux et seuils à ne pas dépasser.

Taux et seuils concernant la radioactivité et précautions de base en cas d’exposition aux radiations.

 

Unité de mesure : le sievert

‐ 1 millisievert (mSv) par an = niveau au‐delà duquel le public ne doit pas être exposé.
‐ 20 millisievert par an = niveau toléré pour les professionnels exposés à des matières radioactives,comme les personnels hospitaliers, les techniciens des centrales nucléaires ou des mines d'uranium, etc... Très exactement, le seuil est de 100 mSv sur une durée de 5 ans.

 

Ces seuils ne prennent pas en compte la radioactivité naturelle dans laquelle nous baignons en permanence. Celle‐ci est estimée, en moyenne mondiale, à 2,4 mSv par an.


Il y a des endroits où elle est plus faible (de l'ordre de 0,8 mSv) et d'autres où elle est beaucoup plus forte (jusqu'à 30 ou 40 mSv, toujours par an).


Le Brésil, l'Iran, l'Inde, et la Bretagne avec ses massifs granitiques font parti des régions à taux plus élevé. Et jusqu’à preuve du contraire les populations les animaux et les plantes s’y portent très bien.

 

Un scanner du corps équivaut à une dose de 10 mSv. 

Le nuage radioactif de la centrale de Fukushima au Japon qui est en réalité un aérosol est par chance météorologique principalement poussé vers la mer à l’Est loin de toute habitation.

En même temps qu'il se déplace, il se disperse, se dilue et son intensité radioactive diminue fortement. Les systèmes météorologiques font qu’il y a très peu d’échange entre l’hémisphère et donc l’hémisphère sud ne recevra que des parcelles très diluées. Il va probablement atteindre les côtes américaines mais avec un degré de dilution suffisant pour ne pas poser de problème sanitaire. S'il arrive en Europe, ce qui est probable, sa dilution aura un impact radioactif encore bien plus faible qu'aux Etats-Unis et au Canada.

 

Le nuage de Tchernobyl, lui, était beaucoup plus radioactif, compact et beaucoup plus près. Les comparaisons avec Tchernobyl sont dénuées de sens dans la mesure où déjà à Tchernobyl c’était un réacteur en activité qui s’était emballé et avait provoqué une réaction nucléaire de fission en chaine conduisant à une explosion des milliers de fois plus forte que toutes les explosions chimiques pouvant se produire à Fukushima.

 

La peur des média de paraitre minimiser la réalité les poussent (à l’insu de leur plein gré ?) à exagérer énormément les risques. Le leitmotive des écologistes disant que le gouvernement en 1986 avait prétendu que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière nous a beaucoup amusé mais ceux qui se donneront la peine de relire les communiqués de l’époque  se rendront compte que le message réel était de garder son sang froid compte tenu du fait que le nuage arrivé en France était très dilué. Il se peut qu'un plaisantain exédé des jérémiades de l'oposition ait dit pour plaisanter "il s'est arrété à la frontière". Ce nuage était forcément bien plus dilué à la frontière française qu’à la frontière est de l’Allemagne beaucoup plus proche de la catastrophe ce qui a justifié de ne pas prendre de mesures spécifiques en France.

 

 

 

Pour information

La radioactivité qui a été provoquée par les essais nucléaires militaires aériens des années 50 aux Etats-unis et dans le Pacifique : en faisant exploser des bombes atomiques à uranium, à plutonium puis à hydrogène dans l'atmosphère, et de même les russes en Sibérie est toujours détectable. Elle est plus forte que celle provoquée par l'accident de Tchernobyl.

 

Une éruption volcanique émet des radio‐élements, comme ce fut le cas lors de l'éruption islandaise  

La pollution radioactive

Il s’agit de poussières qui se déposent sur les vêtements et le corps et que l’on respire. En cas de pollution avérée le plus efficace est de rester chez soi et de calfeutré les aérations (attention il faut pouvoir respirer !).

Il est recommandé de changer de vétements et de se doucher souvent afin d'éliminer ces particules.

 

Les autorités peuvent prescrire la prise d'iode si les conditions la rendent vraiment utile. L'iode radioactif du nuage peut provoquer le cancer de la thyroïde sur laquelle il se fixe. Lorsqu'on avale une pastille d'iode (une seule suffit), celle‐ci va se fixer et « saturer » la thyroïde et ainsi empêcher l'iode 131 de se fixer. Il est donc inutile et même déconseillé de la prendre trop tôt avant l’arrivée du nuage.


La radioactivité commence à poser un problème au delà de 100 mSv par an.
Mais chaque individu est plus ou moins sensible, c'est pour cette raison que les seuils réglementaires ont été fixés très bas, à 1 mSv.

 

De 3 à 10 fois inférieurs à la radio activité naturelle, et vous prétendez que ce n’est pas de la paranoïa ?

 

'est le principe de précaution ? Bon ok, et que dit le principe de précaution en cas de peur incontrollée ?


Les symptômes évidents vont commencer vers 200 à 300 mSv, la moelle osseuse commence à être détruite vers 1000 mSv et la mort survient à des taux de 6 ou 7000 mSv. Le danger est lié particulièrement à l'iode 131 et au césium 137.

 

Nous espérons avoir éclairé votre lanterne et dédramatisé un peu le sujet. Quand on sait que nous baignons sans dommage particulier dans une radio activité naturelle parfois très élevées.         

 

 

 

 


Radioactivité

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